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L’Église de Satan a vu le jour le 30 avril 1966. Son fondateur, Anton Szandor LaVey.


Il a choisi cette date parce qu’elle correspondait à une journée importante du calendrier païen, le « Sabbat des sorcières » (Walpurgisnact).


À cette occasion, LaVey se proclame grand prêtre de l’Église de Satan et annonce la venue d’une nouvelle ère, l’ère de Satan. Les médias le surnommeront rapidement le « Pape Noir ».


Cet événement marque d’ailleurs le début du satanisme moderne, dont les fondements influenceront tous les autres groupes ultérieurs qui se réclament du satanisme.


Anton Szandor LaVey reste le principal responsable de la genèse du satanisme religieux en tant que mouvement (par opposition à un satanisme purement littéraire).

La Bible satanique, ouvrage de référence écrit par LaVey, est, encore aujourd’hui, le livre plus influent du satanisme moderne.

À la mort de LaVey, en 1997, sa conjointe Blanche Barton a pris la tête de l’organisation, suivie par Peter H. Gilmore quelques années plus tard et qui est toujours en poste.



Convictions fondamentales



Contrairement à la croyance populaire, les satanistes de l’Église de Satan ne croient pas en une entité nommée « Satan ».


Au contraire, on constate que les membres se disent généralement athées.


Pour eux, toute croyance en une entité supérieure, que ce soit Dieu, anges, démons ou Satan est une illusion, un synonyme d’emprisonnement empêchant l’individu d’évoluer.


Il est vrai que dans les débuts, LaVey entretenait une ambiguïté entre la croyance en un Satan incarné et un Satan symbolique représentant les valeurs charnelles de l’être humain.

Dans la vision actuelle des satanistes, Satan est davantage perçu comme une métaphore, un symbole, une figure prométhéenne ou un archétype représentant les valeurs du satanisme. Ces valeurs se regroupent sous trois thèmes principaux :



1-

Satan représente la nature animale de l’être humain, sa nature charnelle. Pour les satanistes, l’être humain est un animal comme les autres qui doit accepter sa condition pour évoluer.


L’appétit charnel ou physique de l’individu ne doit pas être nié, mais plutôt encouragé. On critique d’ailleurs le christianisme pour sa propension à voir dans les penchants animaux de l’être humain un péché.



2-

Satan représente l’affirmation de soi et l’individualisme. Le satanisme est d’ailleurs quelques fois qualifié de « religion du soi » (self-religion) dans laquelle le développement personnel et l’égocentrisme sont encouragés.


Dans la mesure où il n’y a pas plus de Dieu que de Diable, l’individu devient son propre dieu.


Cependant, il ne faut pas voir cette affirmation de soi comme un passeport pour faire ce que l’on veut. Au contraire, responsabilisation envers son développement personnel, mais aussi responsabilisation envers son cheminement dans la société. Le sataniste a la responsabilité de se dépasser et d’évoluer en tant qu’être humain.



3-

Satan représente une forme d’anti-establishment, et en particulier une forme d’anti-christianisme.


De fait, le satanisme est également souvent perçu comme une religion d’opposition. Ici, Satan devient un symbole de rébellion face aux institutions politiques, aux autorités établies et aux idées préconçues.


Les satanistes reprochent aux institutions religieuses traditionnelles, et particulièrement au christianisme, d’avoir étouffé la nature fondamentale de l’être humain, de freiner son développent individuel et d’avoir rejeté la responsabilité du salut et du bonheur sur une entité qui, selon eux, n’existe pas.


Les satanistes ne prônent cependant pas l’anarchie. L’Église impose certaines règles à ces membres et, de façon générale, ceux-ci sont fortement encouragés à se conformer aux lois en vigueur dans chaque pays.

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